LES JEUNES CAFÉICULTEURS CAMEROUNAIS
TERRA NOUN, KOUTABA, CAMEROUN
Au Cameroun, la culture du café fût abandonnée à partir de l’indépendance du pays en 1960. Puis à plus grande échelle encore dans les années 1970, suite aux départs des investisseurs et investissements étrangers. Depuis, les paysans ont coupé les arbres de café ou les ont laissés à l’abandon. Ainsi, l’on comptait 800 000 familles de producteurs de café à l’époque au Cameroun, contre 200 000 aujourd’hui.
Comme dans de nombreux endroits visités, le rendement par caféier est extrêmement faible. Faute d’entretien en bonne et due forme ou faute d’arbres habitués à produire uniquement grâce à des intrants chimiques.
Les jeunes caféiculteurs de la coopérative Terra Noun souhaitent relancer une culture organique de leurs parcelles. La culture de plusieurs types de production est planifiée. Il s’agit de plantains, d’avocatiers, de manguiers et autres agrumes qui fonctionnent bien avec le café, mais aussi de maïs, haricots, tomates, piments, poivrons, parmi beaucoup d’autres. Des arbres dont le bois sera destiné à d’autres usages sont également plantés.
Puisque les populations de producteurs de café sont vieillissantes, des plantations écoles et des collaborations “ un ancien / un jeune “ sont mises en place, dans le but de perpétuer des savoirs ancestraux. Les plantations écoles visent a tester des techniques d’agricultures et de mettre à disposition des terrains pour former les plus jeunes.
Aussi, la coopérative cherche à inciter les enfants à aimer l’école à travers l’organisation de journées destinées à récompenser les participants. Une considération particulière est faite pour les jeunes filles.
En plus de cela, la coopérative cherche à valoriser le travail des femmes en les intégrants aux processus de décisions et en les payant décemment.
De nombreuses anecdotes sont à découvrir dans l’ouvrage One Hectare of Coffee.
Merci à Soulé Mfondouo et au village de Koutaba.
Comme si de rien n’était
Les avocats ne se vendent pas,
Gisants sur le sol, en bataille,
Ecrasés, piétinés, ils sont perdus
Ils auraient dû partir loin là-bas
Mais pour cause d’éternelles représailles
La guerre à nouveau sévit et ils ne seront pas vendus.
Indifféremment les prix et les maisons ont flambés
Pour les uns l’argent perdu, la pauvreté entrenue,
Pour les autres les frères tombés et rien à manger.
ARBUSTES DANS LA SAVANE
CAFÉIER LAISSÉ À L’ABANDON
REPOUSSES SUR UN VIEUX CAFÉIER
JEUNES POUSSES SUR CAFÉIER ÂGÉ
LINGE À LA RIVIÈRE
VACHES CORNUES
HABITATIONS PYGMÉES DANS LA MONTAGNE
VUE SUR LE MONT MBAPPIT
AUTRE VUE SUR LE MONT MBAPPIT AU CREPUSCULE