Au fait, pourquoi vous intéressez-vous au café ? Voici une question que l’on nous pose souvent.

L’impact économique, social et environnemental du café en fait un sujet majeur qui nous tient beaucoup à cœur.
Les possibilités de développer des systèmes qui bénéficient à tous sont multiples.


La beauté des latitudes tropicales.

La plante, originaire des forêts éthiopiennes et ougandaises, s’épanouit entre les tropiques du Cancer et du Capricorne, partout où l’altitude le permet.
Même si le climat est capricieux, qu’il pleut inopinément et que les nuits sont fraîches, ce sont tout de même des régions très agréables. Les forêts tropicales sont remarquables par de multiples aspects, nous retenons que chaque balade sollicite somptueusement les cinq sens.

C’est intense, il faut être sur le qui-vive, on a parfois l’impression de ressentir ce que vivaient les chasseurs-cueilleurs.

Au-delà du bonheur de frayer -et de retrouver!- son chemin dans ces forêts denses, il est intéressant de noter que le café évolue parfaitement au milieu d’autres espèces. Par exemple, il profite de l’ombre des uns et fertilise le sol pour les autres. Nous préférons encourager des systèmes de cultures avec plusieurs espèces végétales plutôt que la monoculture, et c’est exactement dans ces conditions que les caféiers se sont toujours développés. Le caféier est une plante qui existe depuis plusieurs millions d’années. Imiter son cycle naturel permet de maintenir des espaces à la biodiversité sensationnelle.

Le café pèse très lourd.

Il y a beaucoup de travailleurs derrière le café, environ 25 millions de familles uniquement pour la production. 80% d’entre elles ne possèdent que de très petites parcelles, avec des revenus souvent inférieurs au seuil de pauvreté.
La double-page “Weight of coffee” (Le poids du café) du livre Book One Hectare of Coffee explique, en chiffres, le poids économique, social et environnemental du café. Parmi ces chiffres, on retrouve par exemple la part du PIB, en pourcentage, que le café représente pour certains pays. Avant d’entreprendre des recherches, nous étions loin de nous douter que les proportions étaient telles.

Un produit, une histoire, un futur.

Le café est l’un des produits phare du commerce équitable. Nous avons étudié différentes formes de commerces et en avons constaté les conséquences pour les producteurs. Selon nous, on doit aller toujours plus loin dans une relation commerciale saine, et nous sommes convaincus que tout le monde peut en sortir gagnant. Au début, les occidentaux ont pu boire du café grâce à l’esclavagisme, et on ne veut pas continuer à contribuer à un système qui n’en a plus le nom mais qui y ressemble fortement. C’est écœurant. Nos choix alimentent tel ou tel type de commerce, notre rôle est donc fondamental et défini petit à petit le monde dans lequel nous évoluons.

De plus, les avancées scientifiques sont constantes dans tous les domaines de la discipline. Ce qui permet de créer des débouchés et des perspectives pour tous les maillons de la chaîne.

La voie vers un commerce gagnant-gagnant.

Quand on dit que tout le monde en sort gagnant, on parle de la distribution des revenus bien sûr, des progrès sociaux, et aussi de l’impact sur les qualités gustatives. Lorsque les acheteurs de café font un retour aux producteurs, et plus particulièrement lorsque la traçabilité se fait jusqu’à la parcelle de chaque producteur, ces derniers peuvent améliorer leur récolte. Il faut qu’ils puissent goûter leurs produits finis, tels qu’ils sont consommés, pour en améliorer la qualité s’ils le souhaitent. Généralement, ils veulent produire quelque chose de bon.


Ainsi, parmi les producteurs, certains veulent comprendre ce que devient leur produit, et cela devrait être possible. Certains voudront continuer de fournir de plus grandes quantités au détriment de la qualité. Mais nous préférerions que chaque fermier ait la possibilité de choisir le modèle qu’il veut. Le système actuel ne laisse pas la place à cela, essentiellement à cause de la pression économique et de la non-diffusion des savoirs et des avancées scientifiques.

Un produit complexe et fascinant.

La palette aromatique de dégustation du café contient près de 850 composants, un peu plus que celle du vin ! Il faut maîtriser des paramètres bien spécifiques pour pouvoir profiter d’une tasse parfumée. Le terroir et les pratiques agricoles jouent également un rôle clé. Café Tchololo propose des ateliers expliquant cela avec des cas pratiques.

Les cafés trop torréfiés ou présentant trop de défauts -c’est malheureusement ceux qui envahissent supermarchés et nombre de restaurants- ne reflètent absolument pas la valeur le café. C’est comme si on avait toujours été habitués à consommer des frites brûlées, et que depuis quelques années ont nous proposait de bonnes frites dorées. Un délice, encore à ses prémices!

De nombreux bienfaits.

On ne rentrera pas dans le détail (sauf si vous nous le demandez), mais le café possède de nombreuses vertus sur le corps et l’esprit, notamment parce qu’il stimule les cellules. Le philosophe perse Avicenne les a évoqués dès l’an 1025. A consommer avec modération tout de même, même si, nous aussi, on adore ça !

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